
L'intitulé est assez explicite : le colloque se propose de présenter les structures locales parties prenantes dans la lutte contre l'accident vasculaire cérébral (AVC) et ses séquelles.
A l'origine du colloque, on trouve le CRRF ( Centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelles Pasteur) représenté par son directeur Philippe Voisin et le Dr Fabrice Lombardini qui ont introduit le sujet. Pas moins de dix intervenants ont pris la parole. Parce que l'AVC est étudié dans sa chronologie, c'est un médecin urgentiste du Centre Hospitalier de Troyes (CHT), le Dr Arnaud Malbranque, qui ouvrait les débats pour signifier l'urgence de la prise encharge et du diagnostic afin de limiter la taille de la lésion. Un bilan étiologique (recherche des causes) est réalisé pour éviter la récidive. Pour un traitement efficace, le patient cérébrolésé est pris en charge en UNV (Unité neuro-vasculaire).
Le Dr Georges Simon, médecin réanimateur au CHT, a fait état des pratiques en cas de traumatismes crâniens graves, les scanners pour un état des lieux puis l'IRM.
Médecin MPR (Médecine Physique et de Réadaptation), le Dr Quitterie De Roll a la charge de dresser un bilan initial et un projet de rééducation s'avère indispensable en cas de séquelles d'ordre moteur ou cognitif. Elle va s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire. Le séjour en MPR est d'une durée variable, d'un mois à douze mois our les accidents gravissimes.
Favoriser le retour à domicile
Une synthèse est pratiquée avec le patient et son entourage, informés sur les déficiences, le handicap, l'évolution potentielle et la définition du projet de vie (retour à domicile, séjour en établissement d'hébergement our personnes agées dépendantes - Ehpad -, relais éducatif).
Le CRRF Pasteur dispose d'un personnel complet pour répondre aux besoins de rééducation et cinq thérapeutes de l'établissement avaient leur mot à dire, le masseur kinésithérapeute pour la rééducation des fonctions motrices, le neuropsychologue pour le travail des fonctions cognitives, l'aide-soignante pour les troubles du comportement qui peuvent être en excès (agitation, bruit) ou en défaut.
L'ergothérapeute s'applique à accompagner le patient dans ses activités de la vie quotidienne. En concertation avec elle, la psychologue prépare la sortie, d'où des sorties thérapeutiques et des rencontres avec les familles.
Pour compléter le dispositif, existent deux structures, la MDPH qui a un rôle administratif (carte d'invalidité, montant des indemnités) et l'ADAPT qui oeuvre pour la réinsertion professionnelle, disposant d'un panel de neuf formations.
J.H
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